Le fiasco socialiste

Publié le par Reussir l'avenir ensemble

Il existe un parti gangréné par les luttes intestines, incapable de fédérer ses courants, aveugle à la popularité d'un leader naturel : le parti socialiste français. On l'aime bien, le PS. Toutes les semaines, il nous fait pleurer de rire. Plus caustique que Desperate Housewives, plus rocambolesque que Plus Belle La vie, plus prévisible qu' Amour, Gloire et Beauté : tel est le parti socialiste. Martine déteste Ségolène qui le lui rend bien. Bertrand est jaloux de la popularité de Ségolène, mais il a tout de même un peu peur de Martine. Alors, il ne dit rien. Quant à Benoît, il compte les points et espère rafler la mise. Finalement, devant se rendre à la raison, il finira par se donner à Martine... Ajoutez-y un petit côté Cluedo et vous aurez tout compris. Au terme de l'enquête, c'est Martine qui à tué Ségolène au siège de la rue de Solférino. L'arme du crime : 42 bulletins de vote.

Gérard Ségura doit être satisfait, il a misé sur le bon cheval. Cela lui inspirera peut-être une nouvelle devise : 'Jument comme je respire'. Il faut dire qu'il s'agit bel et bien d'une victoire à la Ségura. Dominé dans deux tiers des bureaux de vote, mais pouvant compter sur une queue-leu-leu organisée là où il gagne, pour se garantir un bon petit matelas de voix d'avance. C'est ce qui s'est passé pour Martine Aubry : grosse mobilisation en sa faveur à la fédération du Nord, ainsi qu'en Haute-Normandie, grâce à Laurent Fabius, le fer de lance du complot anti-Ségolène Royal. La vengeance est un plat qui se mange froid... Résultat : une élection limpide à 50,02%, teintée de grenouillages, voire de 'tricheries', dixit Ségolène Royal. Le comité exécutif du PS doit se réunir mercredi, pour confirmer ou invalider le résultat. En attendant, bonjour l'ambiance.

Au-delà des excès nombrilistes de pseudo-leaders, retenons l'oubli total des militants et des électeurs. Le PS est un parti moribond, KO debout, à la dérive. Pour bien fonctionner, un parti n'a pas nécessairement besoin d'une aile gauche ou d'une aile droite. Il a surtout besoin d'avancer droit devant. Le PS stagne depuis dix ans. Il ne propose plus rien de constructif aux Français. Le PS est un terne parti d'opposition dont le seul discours : être anti quelque chose ou anti quelqu'un. Cible n°1 : Nicolas SARKOZY. Il n'est pas une semaine sans attaque frontale contre le Président de la République. Son action est sans cesse décriée, sa personne salie, son nom a valeur d'insultes. Où est le respect des Français? Où est le respect pour les militants? Où est le respect pour tous les électeurs? Cible n°2 : l'UMP. Il paraît que l'UMP truque et ment, que ses militants calomnient et diffament. Le PS n'en est plus à une accusation près. C'est en tout cas le pain quotidien de la section locale aulnaysienne. Ils oublient simplement que le sigle UMP contient un mot qu'ils ne comprendront jamais : Union. L'union de l'UMP fait sa force. La désunion du PS le condamne à la faiblesse, à la caricature idéologique, dont on retrouve les cicatrices à Aulnay. Multiplication des dépenses de fonctionnement, redistribution qui confine au gaspillage, projets démesurés et incohérents, blocage des aménagements en cours à des fins idéologiques. Le PS est un parti qui prétend avancer, puis commence à caler et enfin s'arrête, avant même de revenir en arrière. Les Aulnaysiens s'en rendront compte rapidement. Le Conseil d'Etat leur donnera peut-être l'occasion de réparer l'erreur de 2008. Pour le bien-être collectif, pour une gestion saine et prudente des atouts d'Aulnay. Sans idéologie, tout simplement au service des Aulnaysiens.

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